Réinitialiser le mot de passe
Lien de réinitialisation envoyé
Blogs > Dayathink > DayaBlog |
Nubia, la perle noire
Nubia, la perle noire Nubia fantasmait beaucoup, et ses journées n'étaient pas de longs fleuves tranquilles, mais de véritables séances torrides où, même durant ses heures de bureau, elle se faisait du cinéma. C'était plus fort qu'elle, c'était plus bon que tout, et elle ne pouvait s'empêcher de "partir", de laisser son imagination courir derrière une paire de fesses rebondies dans une jupe de tailleur, ou titiller en pensée un entre jambe masculin généreusement moulé dans un pantalon en jean. Avalanche de visions érotiques, florilège de rêves cochons, cascade de copulations oniriques, femmes en chaleurs permanentes, mâles lubriques aux braquemarts puissants, corps caressés par des mains et des lèvres entreprenantes, sexes unis à s'en dévisser les corps dans des accouplements bestiaux ou délicats, tels étaient les augures et les prophéties de Nubia, selon son humeur et son bon vouloir, car, bien évidemment, elle était la spectatrice privilégiée et la protagoniste principale de ces orgies mentales, nées de son imagination féconde. Elle s'imaginait prise dans des positions insondables de perversité, elle se rêvait dévorant des chattes fruitées, suçant des queues juteuses, brisée sous les soins conjugués de femelles et de mâles, tous ligués dans un désir dévoué de la faire jouir ou de se donner à elle sans retenue ni tabous. Nubia avait la couleur d'un coffret en bois d'ébène. Les notes parfumées de son corps vous frisait les narines d'essences rares. Le blanc de ses yeux en devenait presque bleu tellement il rompait avec le noir profond de sa peau au grain d'une douceur infinie. Son ventre était une nuit de fièvre qui s'ouvrait sur son pubis glabre, oasis d'une eau précieuse, où elle venait puiser ses jouissances nocturnes. Toute jeune déjà, ses journées étaient le théâtre de ses fantaisies érotiques. Elle n'avait pas oublié cette nuit ou elle avait trempé son tanga en se remémorant le "paquet" qu'elle voyait emplir le pantalon de survêtement de son prof de gym, et en repensant aux seins lourds de son amie Lydia qu'elle matait sans vergogne dans les douches des vestiaires. Elle s'était vue en train de sucer les aréoles larges de celle-ci, pour faire bourgeonner ses tétons, pendant que de sa main elle caresserait le chibre tendu et les bourses gonflées de Mr Legrand, tout en se sentant couler sur la langue de Lydia qui s'appliquerait à lui suçoter la figue dont le noir des grandes lèvres tranchait avec les broderies roses de ses nymphes. C'était là l'un de ses premiers émois onaniques, et celui qui était resté le plus chaudement lové dans sa mémoire insatiable. Ainsi avaient été ses jours et ses nuits depuis lors. Pour augmenter encore plus son excitation, très souvent elle portait, au travail, dans les magasins, en familles ou chez des amis, des boules de geishas vibrantes et des plugs pour l'anus. Cela la remplissait d'aise dans tous les sens du terme. Parfois ses envies étaient telles qu'elle s'enfermait dans les toilettes de son étage et profitait de cette intimité pour mesurer l'inondation qui submergeait son string, et se soulager, sans même pouvoir attendre la nuit. De plus, cela ne l'empêcherait nullement de remettre ça le soir venu, rien ne valant une bonne "rediffusion" quand le programme était de premier de choix. Nubia avait parfois des amants et des amantes, quand ses fantasmes rejoignaient la réalité, alors, sans même attendre le soir, elle pouvait se retrouver, éveillée, à vivre son rêve. Comme ce jour où elle s'était faite accoster par un couple de touristes américains dans une brasserie parisienne. Leur hôtel était à deux pas, la dame l'avait invitée à la suivre tout d'abord, et elle s'était retrouvée, sur le lit, en train de se faire caresser les fesses, les cuisses et les seins, par des mains expertes, aux ongles superbement manucurés, et de se faire préparer le bonbon par une bouche qui n'en était pas à son premier cunnilingus. Le mari était arrivé près d'une demi heure après et s'était joint à elles, non sans être, avant cela, resté un petit moment à les regarder se donner du plaisir. Ces deux là l'avaient faite jouir divinement, et elle les avait revus à deux occasions durant leur séjour. Elle garderait le souvenir, qu'à une heure du matin, elle avait fait une fellation à l'homme dans l'escalier de l'hôtel pendant que son épouse lui avait doigté la chatte, la faisant jouir, alors que le mari avait éjaculé dans la bouche de sa légitime compagne. Oui, ce couple était véritablement délicieux. Mais ses délires érotiques et sa "collection" d'images mentales, perturbaient aussi ses journées. Elle avait bien du mal à rester concentrée sur son travail, et son portefeuille de lui tombaient parfois des mains, tellement son esprit courait des chemins détournés et coquins. A tel point qu'un jour sa DRH l’avait convoquée pour lui faire remarquer que ses résultats étaient en baisse et qu'elle désirait en connaître les raisons. Nubia avait invoqué une mauvaise passe personnelle, des soucis familiaux, assuré qu'elle avait conscience de sa baisse de productivité, qu'elle allait se ressaisir et qu'elle ferait tout pour donner entière satisfaction à l'avenir, ce à quoi Mme Servais, la DRH, lui avait répondu que oui, fort possiblement, elle aurait sans doute besoin d'elle dans une tâche ou elle aurait l'occasion de montrer l'étendu de ses capacités, capacités qui ne lui avaient pas échappées. Elle n’avait pas souhaité lui en dire plus, et avait simplement ajouté que cela serait pour bientôt, peut-être un soir, si Nubia acceptait de rester un peu plus tard. Celle-ci avait accepté sans hésiter et promit qu'elle mettrait tous ses talents en œuvre pour donner satisfaction. Une fois revenue dans son bureau, elle n’avait pu s'empêcher de penser à ce que pouvait être cette tâche pour laquelle sa présence était requise après les heures de travail. La vision du corps superbe de Mme Servais impeccablement serré dans son tailleur gris, l'image de ses jambes gainées de collants noirs, le rouge carmin de ses lèvres, le bruit de ses ongles peints tapotant impatiemment le bureau, son regard d'un bleu métallique, tout cela avait enflammé son imagination. Inutile de préciser qu'elle passa une excellente fin de journée. Sa nuit, à coup sûr, promettait d'être brûlante et le "film" passionnant. |
|||||
|
oui, le genre de fruit de la tentation auquel on ne résiste pas
| ||||
|
Waouh. Nubia... des reves
| ||||
28/4/2017 14h09 |
Waouh. Nubia... des reves
| ||||
|
Merci Didier, je la recommande aussi, car elle y est très compétente, dans le domaine du décramponnage des berniques dans les abers du pays brestois ainsi que concernant la champagnisation du vinaigre blanc dans les faubourgs de Calcutta...des heures de plaisir rhétorique et intellectuel. Didier. MIEUX VAUT ETRE BOURRE QUE CON......CA DURE MOINS LONGTEMPS!!!!!!!
| ||||
|
Voilà, j'ai lu et aimé comme d'hab. On voudrait prendre rendez vous avec Nubia, pourquoi faire, ben tout simplement pour disserter sur la transhumance des écrevisses au Kamtchatka occidental! Didier.
| ||||
|
Voilà, j'ai lu et aimé comme d'hab. On voudrait prendre rendez vous avec Nubia, pourquoi faire, ben tout simplement pour disserter sur la transhumance des écrevisses au Kamtchatka occidental! Didier. MIEUX VAUT ETRE BOURRE QUE CON......CA DURE MOINS LONGTEMPS!!!!!!!
| ||||
|
Bonjour Dayathink Toujours aussi bien écrit, mais ça doit être assez dur de pensée constamment au sexe Petite anecdote " La perle noire de la méditerranée" c'est le surnom de la ville d'Agde ♥ Poton ♥ Bisou ♥ Annie ♥ Daya
| ||||
|
Merci Lola, très touché de votre compliment. Bises. Daya
| ||||
|
Bonjour Dayathink Toujours aussi bien écrit, mais ça doit être assez dur de pensée constamment au sexe Petite anecdote " La perle noire de la méditerranée" c'est le surnom de la ville d'Agde ♥ Poton ♥ Bisou ♥ Annie ♥
| ||||
|
La perle noire....Nubia...
|
Devenez un membre pour ajouter vos commentaires sur ce blog